Absence de vision des formes

La définition de la Basse Vision chez l'Enfant dans un but éducatif par l'Organisation Mondiale de la Santé, (OMS), rédigée à Bangkok en 1992, étend le terme de basse vision à tous les enfants chez qui persiste une fonction visuelle même minime - (Rapport de l'OMS, Bangkok, 23-24 juillet 1992 ; OMS/PUBL/93.27, Organisation Mondiale de la Santé, Programme pour la Prévention de la Cécité, Genève, Suisse.)

En ce qui concerne les enfants des Groupes I et II, une évaluation fonctionnelle est nécessaire même si leur vision ne peut pas être mesurée par les tests conventionnels d'acuité visuelle. Même si l'enfant n'a pas de perception lumineuse du tout, il est important de savoir s'il a vu ou s'il n'a jamais vu, en particulier s'il a eu une vision utile pendant la période où se développe le concept d'espace et où se font les apprentissages moteurs précoces.

Parler de lumière, vision, ombre etc. avec l'enfant est facile s'il a eu une expérience visuelle dans sa petite enfance et peut se rappeler quelques images. Dans le cas contraire, il est beaucoup plus difficile mais important de développer ces concepts.

Perception Lumineuse et Perception Lumineuse avec Projection peuvent paraître analogues, mais impliquent en fait des capacités visuelles différentes en particulier en ce qui concerne les possibilités d'orientation et de déplacement. Percevoir la lumière signifie avoir conscience de l'existence d'une lumière sans être capable de dire où se trouve cette lumière. Avoir une projection lumineuse signifie être capable de localiser la source lumineuse. Il est important de savoir si l'enfant peut percevoir la direction de la source lumineuse de façon équivalente dans tout le champ visuel ou si la projection est plus fiable dans l'hémichamp droit ou gauche ou dans un quadrant du champ visuel. Même une vague conscience de la direction d'où vient la lumière est utile pour s'orienter.


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